Spira Mirabilis, le château de l'araignée coquillage - 2015
200 m de cordon en polyéthylène élastique, lumière noire, 2 spécimen de Guildfordia Yoka
réalisation spécifique pour l'escalier de l'église de Valence-sur-Baïse, à l'occasion de Chemins d'art en Armagnac
Eclairés à la lumière noire dans la pénombre, les fils blancs apparaissent comme des rayons lumineux. Ainsi dématérialisées, les deux spirales révèlent leurs origines mathématiques, fruit d’une progression logarithmique. On pourrait croire à la modélisation vectorielle d’une fonction complexe. A première vue cette imagerie de synthèse semble en contradiction totale avec l’authenticité des vieilles pierres de l’église. Pourtant la spirale d’or, celle qui se développe selon une proportion égale au nombre d’or, est depuis l’antiquité un modèle d’harmonie vers lequel tendent les calculs des ingénieurs architectes. Je me suis demandé quel animal aurait pu tisser mon filet spiralé dans l’escalier de l’église. J’ai alors découvert le guildfordia yoka, un petit mollusque qui vit dans les profondeurs des mers japonaises et qui évoque le croisement improbable d’une araignée avec un coquillage.